« Pour moi, Geneviève, tout commença par une épreuve si violente qu’elle me fit ressentir l’angoisse et la terreur de la séparation d’avec Dieu. Dans ma détresse, j’ai cherché à en savoir plus sur la prière en lisant sur le sujet. Au cours de mes lectures, j’ai lu Luc 10 :1 et, en prenant l’autobus, j’ai eut une illumination soudaine. J’ai pensé à la conception de filet lors du cours « Pêche et survie primitive » que j’avais suivi récemment et j’ai réalisé que Jésus, dans ce passage, alliait chacun de ses disciples deux par deux comme on lie les fils d’un filet pour le lancer au-devant de Lui partout où Il allait. L’évidence de la désunion et du manque d’amour au sein des églises m’avait frappé tout le long de ma vie. Il m’apparaissait que ce filet était dans un état lamentable et qu’il n’était pas en mesure d’être véritablement efficace. J’ai ressenti l’urgence de réparer ce filet déchiré afin qu’il puisse rassembler et garder les âmes pour les amener au Salut. C’est à cet instant, que la nécessité d’écrire une œuvre d’exhortation à l’unité et à l’évangélisation s’est imposée à moi, tout naturellement par l’action du Saint Esprit, malgré ma souffrance et ma faiblesse. J’avais conscience que je n’étais pas à la hauteur du projet et je me demandais sincèrement s’il n’était pas orgueilleux de croire que moi, Geneviève Bellemare, puisse enseigner qui que ce soit sur ce sujet. C’est dans cet état d’esprit, à reculons, mais avec l’assurance qu’il y avait là une vérité du Seigneur, que j’ai partagé ma vision à mon frère Benjamin. »
Témoignage de Benjamin
« En entendant l’idée de ma sœur Geneviève, moi Benjamin, je me rappelle ce désir de visiter les églises afin de partager la vision de l’évangélisation avec la Ligue du Testament de Poche du Québec. Mais, en y réfléchissant, je ressens le besoin d’amener quelque chose de concret avec moi, une formation, mon expérience par écrit et ce que Dieu m’a enseigné. Pourquoi ne pas faire équipe avec ma sœur? Je lui propose de nous rencontrer lundi prochain pour discuter de notre appel commun à l’évangélisation. Le vendredi soir, après la prédication de notre assemblée, je me dirige vers un ami pour l’inviter à se joindre à notre réunion du lundi puisque je lui connaissais un cœur pour l’évangélisation aussi. Alors que je parle encore, Romuald, suivi d’Ariane et de Chantal. Je les invite également à la rencontre. Le lendemain, la liste des invités s’allonge avec Rodrigue que je rencontre à une activité PotLuck et Randonnée. Quelques semaines plus tard, Alexandre et Stéphanie s’ajoute au groupe. C’est ainsi que commença le Club des Arbres, le 5 mai 2014. »
« Pendant ce temps, moi Romuald, je quittais Toulouse pour Québec en cet hiver glacial du 3 janvier 2014. Nouvel environnement, nouveaux défis, mais toujours cette soif immense de ne point être (ou devenir) un chrétien du dimanche, limitant sa relation avec Dieu à deux heures par semaine le dimanche. « Que faire donc, Seigneur? Conduis-moi à rencontrer des personnes brûlantes pour toi afin de faire éclater Ta Gloire dans cette nouvelle ville. » Telle était ma prière. C’est ainsi que le Seigneur conduisit mes pas à l’assemblée de Benjamin et Geneviève, où je fis leur rencontre. »
« Moi, Ariane, en avril 2014, j’étais dans une période de ma vie où j’aspirais à une vie spirituelle plus profonde. J’avais enfin pris position pour Jésus en faisant de mon mieux pour faire les bons choix chaque jour. Cependant, les enseignements, bien qu’ils soient utiles, ne me suffisaient plus. J’avais l’impression que l’église dormait alors que j’étais remplie d’une énergie nouvelle pour le Seigneur. Vendredi, le 2 mai de la même année, alors que je me demandais comment faire pour vivre plus de ce que Dieu a pour moi, j’ai entendu des amis parler entre eux d’initier un groupe maison qui ferait de la prière et de l’évangélisation pour mettre notre foi en action. Je me suis jointe à eux avec le désir de commencer ce groupe dès que possible. Lorsque Benjamin a proposé de se rencontrer une fois par deux semaines, j’ai aussitôt suggéré une rencontre chaque semaine. Nous avons commencé le lundi suivant! Quelques semaines plus tard, le groupe accueillait Alexandre, celui qui devint mon époux. »
« Quant à moi, Rodrigue, au début de l’année 2014, j’avais perdu mon emploi. J’étais alors entré dans un profond temps d’oisiveté humaine et spirituelle. A la fin avril, j’étais devenu las de ce laisser-aller et je voulais me rapprocher de Dieu. Aussi, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de renforcer ma Foi en la partageant avec d’autres. Mon cœur en est venu à soupirer à retrouver cela et j’ai prié Dieu à cet effet. Or, peu de jours après, j’ai eu à cœur de participer à une activité organisée par une église, alors que depuis plusieurs semaines je n’avais plus fréquenté aucune église…le plus drôle étant que cette sortie avait été organisée par une église que je ne fréquente plus depuis l’hiver 2013. De même, un gars nommé Benjamin, que j’avais connu un peu dans un groupe de croyants à l’université (Power to Change/Pouvoir de Changer), était lui aussi présent alors que lui non plus ne fréquentait pas cette église; ni lui ni moi donc n’étions supposés participer à cette sortie. À la fin de cette activité, Benjamin m’a invité à venir chez lui deux jours plus tard, le 5 mai 2014, et à me joindre à un groupe de personnes qui désiraient évangéliser. C’était une réponse rapide à ma prière. Dès la première rencontre du groupe, nous parlions comme des gens qui se connaissaient depuis plusieurs années, alors que nous faisions à peine connaissance. Cinq jours plus tard, deux membres du groupe plus costauds que moi (j’ai fait plusieurs entorses lombaires), m’aidaient à déménager un ami qu’ils ne connaissaient pas. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’il s’agissait du cousin d’Ariane. »
« Quant à moi, Alexandre, je me joignis au groupe quelques semaines après sa première réunion. J’avais rencontré Benjamin lors d’une autre rencontre jeunesse et j’avais accepté son invitation. Moins d’un mois plus tôt, j’avais donné ma vie à Jésus et je priais pour qu’il m’entoure de personnes consacrées à lui. Ayant grandi dans une petite église de région dépourvue de jeunes de mon âge et ne connaissant pratiquement aucun chrétien à Québec, je voyais un besoin criant pour l’évangélisation, mais j’étais intimidé. Dieu a pourvu, et rapidement ! Durant les premiers mois, malgré les importants doutes qui me tourmentaient régulièrement quant à l’existence même de Dieu, le groupe me supporta puissamment à travers la prière. Je voyais ce groupe comme une opportunité de passer à l’action pour Dieu, je constate maintenant que c’est surtout Dieu que j’ai vu à l’action. Personnellement, ce groupe est l’encouragement qui m’a permis d’aller plus loin dans mon cheminement spirituel. J’y ai également rencontré la femme qui était la réponse à mes prières. »
« Moi, Stéphanie, j’ai toujours aimé parler aux autres de Jésus. À l’école biblique, je faisais partie de l’équipe des « courageux » qui allaient chaque semaine au centre-ville de Budapest partager l’amour de Christ. En revenant de cette aventure, je me suis retrouvée sans vraiment d’opportunité pour le faire en groupe. Il est vrai que je le faisais sur une base individuelle, mais ce n’était pas la même dynamique. Au mois de juin 2014, soit trois ans plus tard, j’ai entendu parler, par l’entremise de mon ami Rodrigue, d’un groupe de chrétiens qui faisaient de l’évangélisation. Cela a piqué ma curiosité. Cependant, je ne pouvais y aller à ce moment, parce que mon emploi du temps ne me le permettait pas. L’automne arrivé, j’ai décidé de me pointer le bout du nez pour voir de ce que « ça avait de l’air »…. et j’y suis restée. J’avais réussi à retrouver une gang de gens qui avaient la même piqûre que moi. »